Marquis 85DD User Manual

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MARDI ¶29 SEPTEMBRE 1S6.
AJ2ONNEME.NTS :
4n reçoit les abonnements et
les annonces :
TARIF DES ANNON
Annonces, la
ligne...................
e
fr. 30 cent
TOULOUSE : Un an, 40 fr.; 6 mois, 21 fr.; 3 mois 11 fr.
aux bureaux du Journal; rue
M. -- A PARIS : chez MM. HAVAS, rue Jean-Jacques
A TOULOUSE
Réclames ,
la
ligne...................
' fr. S0 '
00
'
1 fr
14 f
U f
5 i
,
22 rue de Trévise,
place de la Bourse; FONTAINE
8
LIER ET Coupc
B
L
FaitsdiverS, la
ligne..................
.
r.
r.;
mo s
Un an, jO fr.; 6 mois, 2
et Dëparterneats
ÉTRANGER : Les frais supplémentaires de poste en sus.
,
,
,
,
UL
AFITTE-
Rousseau;
seuls correspondants pour les annonces.
Toulouse, Imp. Ph. MONTABBIN,
petite rue Saint-Rome,
4.
Toulouse, 9 Septembre.
BOURSE DE PARIS
(l'ar dépêche.)
DU 28 SEPTEMBRE 1863.
Au comptant :
ralours diverses,
Dernier cours.
hausse.
Bouse
3 pour 100n ex-c..
68 00
7 50
O 00
4k 1/2 p. 900 ex-c..
95 57
0 50
0 00
A terme
3 p. 100 ter cours.
67 60
0 10 0 00
- Dernier cours..
67 95 0 35 0 00
Crédit Mobilier....
1215 00
47 50
0 00
Créait mob. Espag.
717 5O 13 75
0 00
CHEMINS DE FER.
Orléans..........
1030 00
7 50
0 00
tord.............
1000 00
7 50
0 00
Lyonlibéré.......
4027 50
i 00
0 00
Midi.............
757 50
10 00
0 00
Portugais
........
000 00
0 00
0 00
Autrichiens....... 445 00
4 25
0 00
Lombards........
570 00
5 00
0 00
Saragosse........
660 00 7 50
O 00
BOURSE DE LOND.P.ES.
C»uolidés :
1 h.... 93 4)8
a .
0 0/0
avf".
tt8',
RQÀtiteÂD7 ,lit
?J 28 SEPTEMBRE 1863.
comptant .
Ob. du Midi .....................
296 25
Ob. Saragosse...................
272 ri0
Oh. de Panlpellne
...............
28 75
Nord Espagne
....................
268 75
Obligations romaines
.............
248 75
LE1ÈCftsES wr
Cracovie, 26 septembre, 5 h. (soir).
a battu les Russes le 22, à Czerty,
dans le palatinat de Cracovie.
Les Russes ont ravagé, le 22, la ville de
Dzialoszyce, pillé les boutiques des marchands
israélites.
Le tailleur israfité isaae Sarnac, a été torturé
au feu afin d'obtenir de lui le nom de ceux qui
avaient fait fabriquer des blouses.
En Lithuanie, le général Mourawieff exerce
les plus grandes persécutions afin d'obtenir des
habitants des Adresses de loyauté à l'Empe-
reur.
Tous les couvents de Varsovie out été occu
pés par des soldats russes.
Vienne, 26 septembre, 8 h, du soir.
La Presse donne le récit détaillé, des scènes
qui se sont passées dans l'église de
a Varsovie; les sépultures ont été profanées par
la soldatesse russe, les bijoux dispersés ou
volés.
La feuille de Vienne dit :
Tandis que le prince Gortschakoff parle de la
bienveillance du Czar pour ses sujets, les jour-
naux de Saint Pétorsbourg et de Moscou, qui
sont assujettis à la censure la plus rigoureuse,
prêchent l'extermination des Polonais, la confis-
cation de leurs propriétés, etc.
La Presse s'élève avec force contre l'ordon-
nance du général de la police Lowchine,
qui
déclare coupables tous les habitants du palais
Zamoyski.
Turin, 26 septembre.
La Gazette officielle publie le décret royal
qui retire l'exequatur aux consuls pontificaux
résidant dans le royaume d'Italie.
Le rapport ministériel qui accompagne le
décret constate que le consul d'Italie à Rome a
été expulsé sans avoir donné lieu à aucune ré-
clamation personnelle. Le gouvernement pon-
tifical a voulu ainsi transformer en question
politique la mesure prise par le gouvernement
italien vis-à-vis du consul pontifical à Naples.
Le gouvernement italien qui a toujours mis
tant de ménagements pour ne pas blesser les
interêts particuliers ,
se trouve
maintenant
obligé d'adopter vis-à-vis de la cour pontificale
les traitements dont elle a donné l'exemple.
Le Courrier des Etats-Unis , du 15 septem-
bre , publie la dépêche suivante
t Memphis , 41 septembre.
t La cavalerie confédérée sur notre front est
très-active, masquant probablement quelque
mouvement du gros de l'armée.
D Des escarmouches sans importance ont
fré-
quemment lieu. Nos forces sont généralement
heureuses dans ces engagements.
« Un réfugié rapporte qu'une émeute de
fem-
mes a eu lieu le 4, à Mabile. Environ 600 fem-
mes et enfants ont parcouru les rues avec des
bannières portant ces inscriptions : «Du pain
ou du sang! Du pain ou la paix ! n
» Beaucoup de citoyens ont quitté la ville.
Dépêche Té1érapleir1ue priv&s.
Londres, 28 septembre.
Dans un banquet auquel assistait John Rus-
sel, le noble lord a dit:
La politique de l'Angleterre consiste à écarter
le danger de la guerre, si c'est possible hono-
rablemeut; autrement de traiter le danger cou-
rageusement.
Lord Russel a ajouté :
a Je suis toujours d'a-
vis que ni les obligations, ni l'honneur, ni les
intéi éts de l'Angleterre n'exigent que nous fas-
sions la guerre pour la Pologne.
D Il serait inconvenant d'injurier la Russie
quand nous ne sommes pas préparés à faire une
résistance armée à ses assertions.
. Cependant je suis étonné que la Russie ,
d'après sa correspondance, ait pris cette ligne.
La Russie a commis une grande imprudence
en ne remplissant pas les conditions du traité
qui a été exécuté par la Prusse et per l'Autri-
che.
Lord Russell, dit en terminant, qu'il ne veut
pas discuter la conduite que les puissances
pourraient adopter; il a voulu seulement tons
rater que la Russie n'a pas rempli les condi-
tions du traité, et sans cela le titre de posses-
sion ne peut pas être maintenu.
Autre dépêche.
Paris, 29 septembre.
Rien d'important dans la partie officielle du
Moniteur .
Lisbonne, 26 septembre.
La Reine est heureusement accouchée d'un
prince.
Copenhague, 28 septembre.
L'ouverture de !la jDmète a eu heu aujour-
d'hui.
Dans le discours du trône il est dit : «Nous
sommes fermement résolu de défendre
I'indé
pendante de l'empire danois contre toutes les
attaques, persuadé qu'alors nous ne serons pas
seuls.
New-York, 19 septembre.
Le général Lee ayant envoyé des renforts
dans le Tenessée, et le général Méade s'étant
avancé, une bataille est imminente sur le Ra-
pidan.
On s'attend aussi à une bataille dans le Te-
nessée.
Unepartie del'expéditïon de Francklin dans
le Texas a été repoussée; une canonnière a été
capturée; une autre a été détruite.
Charleston , 15 septembre.
Le général Gilmore a bombardé le fort Moul-
trie.
Marché de Paris du 28 septembre.
3I6 betteraves,
à 68 f
CH
LOCALE.
PRÉFECTURE DE LA HAUTE-GAnoNNE.
Etudes d'un chemin de fer éventuel de 1lfontrejeau à
Bugnères-de-Luchon.
Le Préfet du département de la
ronfle;
Vu la décision ministérielle, en date du 14
septembre 1863, qui autorise les études d'un
chemin de fer éventuel deMontréjeau à Bagnè-
Vu la demande faite sous la date du 22 sep-
tembre courant par M. l'ingénieur en chef Fré-
cet, chargé de ces études;
Vu les lois des 6 octobre 1791 et 16 septum-
bre 4807.
Arrête
Article premier. M. l'ingénieur en chef Fré-
cot, et lesingénieurs ordinaires, les conduc-
teurs des ponts et chaussées,
les géomètres,
opérateurs et autres agents sous ses ordres,
sont autorisés à procéder dans les territoires
dos coni
unes dti
l' r.endiC .,rnr Lt fi" a nt°
Gaudens, aux nivellements, tracés, levés de
plans, sondages et antres opérations nécessaires
aux études du chemin de fer de Montréjeau à
Bagnères-de-Luchon.
Art. 2. Les habitants des communes où les
études auront lieu, sont invités à permettre la
libre
entrée dans Ictus
propriétés, closes,
ou non closes, à MM. les
ingénieurs, ainsi
qu'à leurs agents,
Art. 3. Les dommages de toute nature qui
seraient occasionnés par l'exécution des.travaux
dont il
s'agit donneront droit, en faveur des
prcpriétaires, à une inlemnité qui sera ulté
rieurement réglée à l'amiable. En cas do désao-
Gord, le Conseil de préfecture statuera, après
expertise contradictoire.
Art. 4. - Le personnel du service et les
travaux de toute nature sont placés spéciale-
ment sous la protection de MM. les Maires
qui devront leur prêter l'appui de leur auto-
rité.
Art. 5. Le présent arrêté sera affiché et pu-
blié immédiatement
à son de
caisse ou de
I trompe, dans toutes les communes des auron
dissements où les études sont autorisées.
Plusieurs exemplaires du même arrêté se-
ront adressés à M. l'ingénieur en chef Frécot.
Toulouse, le 23 septembre 1863.
Le préfet de la liante-Garenne,
ROSELLI.
Le programme de l'enseignement et descondi-
tions d'admission desélèves de l'Ecole de musi-
que pour l'année 1863.1864, vientd'être
publié
et affiché.
Les classes, cours et professeurs sont les mê-
mes que l'année dernière.
Les classes auront lieu dans les locaux affeo-
tés à l'Ecole, rue Louis-Napoléon.
L'ouverture des cours est fixée au 15 octobre
1863, la clôture au 26 juillet 9864, et la distri-
bution des prix au dernier dimanche du mois
de juillet.
L'arrêté ministériel qui nomme M. Bariod
principal du collège de Condom, ramène dans
notre Académie un fonctionnaire qui s'y
était
longtemps distingué par ses talents et par l'ho-
norabilité de son caractère. Après avoir pro-
fessé pendant plusieurs années, avec un suc-
cès remarquable, les classes d'humanité au
lycée de Toulouse, il fut appelé aux fonctions
de principal de collège; et nos concitoyens
n'ont oublié ni le professeur instruit, ni l'ad-
ministrateur habile. Nous considérons donc
la nomination de M. Bariod, au collège de Con-
dom , comme une bonne fortune pour cet im-
portant établissement d'instruction publique.
A. l'.
Avant hier, vers 2 heures de l'après-midi ,
un enfant ôgé de 7 ans, nommé Caunes,demeu-
ranz rue Pharaon, en 's'amusant avec ses cama-
rades sur une voute de la Halle en construc-
tion place de la Pierre , s'est laissé tomber par
une ouverture dans les caves. Dans sa chùte
il s'est fracturé ta cuisse gauche.
Dimanche matin, M. Baudéan, ancien artisto
de l'orchestre du théâtre, a été relevé sans
vie, sur sa propriété à
Voici les renseignements qui nous ont été
fournis sur ce malheureux événement, dont les
cirronstaaces paraissent avoir été singulière
ment exagérées.
I
M. Baudéan ayant vu entrer dans sa vigne
vendangée, un homme et une femme, la mère
et le fils, qui allaient y grapiller, accourut
pour ies en faire sortir, voulant , disait-il, ré-
server le grapillage pour son vigneron. Une
querelle s'en suivit, pendant laquelle M. Bau-
déan tomba raide mort. L'homme et la femme
avec lesquels la discussion avait eu lieu, furent
arrêtés.
hier, l'autorité a fait procéder à l'autopsie du
cadavre, qui ne portait aucune trace de blessure
ni de contusion; il a été constaté par cette opé- ' par les eaux du ruisseau qui passe sous ce
ration qua M. Baxidéan avait succomhé à une pont. On l'a relevé, ne donnant aucun
signe de
attaque d'apoplexie pulmonaire,
vie et il a été transporté à l'hôpital.
--
::.-,M
OBSEItY ATS METEOROLOGIQUES.
DF i. Dianchi. - Du 27 septembre 1863,
fhermomètre centigrade. 1 Maxim
m:
100,0.
Maximum:1 8 ,0,
BAROMÈTRE.
ÉTAT DU CIEL.
VENTS.
9 h. du m.,
Om,761 8- Beau - N. O.
3 h. du soir, Om,760 5-
id. -
Id.
Le baromètre oscille entre beau temps et
beau fixe.
Le temps est superbe.
Auch, 27 septembre.
Le prix moyen du blé , d'après la
dernière
mercuriale, étant de 18 fr, 50, la taxe officieuse
du pain établie par la mairie d'Auch est
fixée
ainsi qu'il suit pour la dernière quinzaine
du
mois de septembre :
Pain blanc.......
36 e.
Pain en corps.....
29
Pain bis.........
24
Jusqu'à ce jour, un seul br,ulanger, le sieur
--_
6.1 1AJDU IOIITS
4
suite. (Voir le Journal de Toulouse du 28 septembre.)
J'ai déjà fait allusion à certains bruits, àcer
taines médisances au courant desquelles j'étais,
et qui se rapportaient à la jeunesse du père
d'Arthur En songeant une fois couché,
a
ce
i de I'étudiânt en médecine, relativement au ma-
riage probable d'Arthur Holliday avec la jeune
personne qui lui avait fait présent d'un pay-
sage à l'aquarelle, se réalisèrent de la manière
la plus merveilleuse. Ce mariage eut lieu plus
d'un an après les événements que j'ai déjà eus à
vous raconter.
Le jeune couple vint s'établir dans les envi-
rons de la petite ville où je pratiquais alors.
J'assistai aux noces et je m'aperçus, non sans
quelque surprise, que soit avant, soit après le
mariage, Arthur gardait vis à vis de moi, au
qui s'était passé dans l'auberge, - aux mou-
sujet de l'engagement antérieur de la jeune
vements du pouls de l'étudiant dès qu'il avait
personne, une réserve singulière. Il n'y fit allu-
entendu le nom de IIoliiday, - à la manière I sion qu'une fois, en
tête à tête, se bornant à me
emphatique dont
il avait prononcé ces trois
dire que «sa femme avait fait, à cette occasion,
mots :
« ulon propre frère, n - et enfin à l'in-
'
tout ce que l'honneur et le devoir exigeaient
compiéheusihle aveu qu'il nous avait fait de sa
d'elle,
approbation
que ses
parents avaient donné leur
naissance illégitime ; - pendant que je réflé-
pleine
Prupture
e l'engagement
chissais à toutes ces choses, les bruits dont ai
contracté. a C'est là tout ce qu'il m'en dit ja-
parlé se représentèrent soudain à mon esprit,
,
mais.
et vinrent se rattacher solidement à la
chalue (
Pendant un laps de trois années, le jenne
de mes réflexions antérieures. Une voix secrète
ménage vécut heureux. Au bout de ce temps,
murmurait au dedans de mol :
Il vaut mieux
mistress Arthur Holliday éprouva les premiers
que ces jeunes gens ne sI° rencontrent plus, y
. symptômes d'une grave indisposition, qui dégé-
Au moment où j'allais m'endormir, cette triée
néra peu à peu en une maladie de langueur, et
rn'etait venue; elle persistait dans mon réveil,
aboutit, eu Somme, à un état désespéré. Je lui
et ce fut pour cela que je inc rendis seul à l'au-
donnai mes soins dès le début et jusqu'au dé.
i dit dans le cours
noûrïient. Nous avions été
fort bons amis,
e ainsi
ber l'g aque je vous
quand elle se portait bien, et notre attachement
,,
de cette m
ti éa n e.
J
ccasion qui
mutuel ne fit que s'accroltre pendant cette lon-
i
i d t l'
que o
e manqua
cepen
an
un
Il
: gue et cruelle maladie. Dans
les intervalles de
me
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m
,mveron
Vû5i
s
i
tes
i d
l
'inf
e u
m orma
,
Je vous ai maintenant raconté tout ce que je
sommairement l'une d'elles, vous laissant libre
ir
l
il
'
'
a a.
vous p
s conclusions qu
en tirer telle
de science certaine
relativement à l'hom-
d
sais
,
,
me que je ramenai à la vie dans cette chambre
L'entrevue à laquelle je fais allusion eut lieu
à deux lits de l'auberge de Doncaster. - Ce
peu de temps avant la mort
de cette jeune
que j'ajouterai désormais est affaire (le conjec
turcs, de déductions plus ou molnslogiques et,
li strictement parler, n'offre rien de positive-
ment
ablj,
Yous saurez d'abord que
les pressentiments
femme.
Arrivé chez elle un soir, comme à l'ordi-
naire, je la trouvai seule et je vis à l'état de
ses yeux, qu'elle avait beaucoup pleuré.
Tout
d'abord elle se contenta de me dire que cela te
naità un grand abattement d'esprit; niais, peuà
peu, elle devint plus commurmicalive et m'avoua
qu'elle avait passé en revue certaines lettres de
vieille date qui tua avaient été adressées, avant
qu'elle connût Arthur, pat' un homme à qui elle
avait promis sa main.
'
é-
Je lui demandai comment l'engagement s
tait rompu. Elle me répondit qu'aucune lrup
ture positive n'avait eu lieu, mais que cet en-
gagement s'était dénoué d'une façon mysté-
rieuse. L'homme à qui elle était promise, -
etqui avait été,disait-elle, son premier amour,
- ne possédait aucune fortune,
et leur ma-
riage se trouvait naturellement ajourné, par là
même, à une date indéterminée. Il suivant la
même profession que moi et faisait ses études à
l'étranger. Ils avaient correspondu régulière-
ment jusqu'à une époque où, croyait-elle, ce
jeune homme était revenu en Angleterre. A
partir de cette époque, elle n'avait plus entendu
parler de lui.
Elle me le dépeignit comme d'un naturel in-
quiet, et d'une excessive susceptibilité; aussi
craignait-elle de l'avoir blessé, sans le vouloir,
par quelques paroles légères ou qualques dé-
marches dont elle n'avait pas conscience. Quoi
qu'il en fit, il ne lui avait plus écrit, et après
une année d'attente, elle avait accepté Artbur
pour époux.
Je lui demandai à quelle époque avait com-
mencé l'interruption de leur correspondance,
et je découvris ainsi, que le moment où elle
avait cessé d'entendre parler de son premier
fiancé, se trouvait être précisément celui où
j'avais été mandé à l'auberge des Deux Rouge-
Gorges près de mon client mystérieux.
Elle mourut environ quinze jours après cette
conversation. Au bout d'un certain laps de
temps, Arthur contracta un nouvel hymen.
Depuis ces dernières années, il réside le plus
bre d'années avant d'arriver à quelque chose
qui puisse sembler la conclusion de ce récit
fragmentairll. Et même, parvenuà cette pé-
riode récente, le peu que j'ai à dire n'occupera
pas votre attention pendant plus de quelques
minutes.
Par une pluvieuse soirée d'automne, - pen-
dant que j'étais encore médecin de campagne,
- je me trouvais assis, seul, réfléchissant à un
cas exceptionnel qui mettait au défi mes faibles
lumières, et m'occasionnait d'assez dures per-
plexités, lorsque j'entendis heurter légèrement
à la porto de rua chambre.
« Entrez! a m'écriai-je, levant les yeux avec
curiosité, et me demandant qui venait réclamer
mon assistance.
Après un moment de délai, la cltourna
dans la serrure, et une longue main, osseuse
et blanche, passa par l'iterstice de la porto
entrouverte, dont
elle soulevait le battant,
qu'un pli dm
tapis empêchait de s'ouvrir. A
cette nain succéda un homme dont le visage
produisit sur moi,
tout
aussitôt, une très
étrange sensation. Sous quelques rapports, son
aspect ne m'était pas nouveau;, sous d'autres,
je croyais entrevoir une métamorphose presque
complète.
Il disait s'appeler « M. Lorn,» et m'exhibant
d'excellentes recommandations ,
émanées de
gens du métier, me proposa de remplir auYes
de moi les fonctions, alors vacanles de «mé-
decin assistant. » Tandis qu'il parlait, je re-
marquai, comme une circonstance singulière,
que nous rie semblions pas étrangers l'un à
l'autre, et que si sa vue m'avait causé une sorte
d'émotion assez vive, la mienne, en revanche,
ne l'avait pas troublé le moins du inonde.
J'avais sur le bout de la langue deux ou trois
mots destinés à lui faire savoir que je croyais
m'être jadis rencontré avec lui. Mais, dans mes
souvent à Londres, et nos rapports, devenus de
souvenirs comme sur son visage,
il y avait
plus en plus rares, ont entièrement cessé.
quelque chose, - je ne saurais dire quoi, -
ll me faut encote franchir un eertaiu nom-
qui paral'sait ixta volonté parler, et qui en
Du 28 septembre 9863.
Minimum: -
54,2.
Thermomètre centigrade. Maximum:
210,1.
BAROMÈTRE.
ÉTAT DU CIEL.
VENTS.
9 h. du m.,
Om,756 2-
Beau - Calme.
3 h. du soir, Om,755 5-
id.
-- N. O.
Le baromètre baisse, il est
au-dessous deva
niable.
Le temps est des plus beaux
et la tempéra-
ture des plus agréables;
toutefois la nuit a été
froide.
Pour tout: la Gbroniqua larale at tout
ta soi précéda ,
A t
sot..
Tarbes , 27 septembre.
Au moment de quitter Bagnères,
l'Empe-
reur a nommé chevaliers
de la Légion d'hon-
neur, M. Pailhet ,
président
de la Société
d'encouragement, et M. Camus, capitaine
de
la compagnie de sapeurs-pompiers ,
ancien
militaire.
A six heures , l'Empereur rentrait
à la Villa
de M. Foula.
Dans la soirée, l'Empereur a daigné
faire les
nominations suivantes dans l'ordre
impérial de
la Légion d'honneur :
Officier: M. Gainier, préfet des
Liantes-
Pyrénées.
Chevaliers :
MM. Tiffon ,
capitaine de la
compagnie des sapeurs-pompiers de
la ville de
Tarbes; Castellmi , directeur de
l'enregistre-
ment
au
et des domaines; Douyau,
professeur
de
aux du
Lycée impérial; Lafeuillade, jus
p
canton de Rabastens.
Sa Majesté a fait aussi ,
dans la garnison,
quelques nominations dans la Légion
d'hon-
neur.
Ce matin ,
Sa Majesté a pris la route
de
Pau où elle était attendue.
(Ere impériale).
Septavrux.
On lit dans l'Industriel, de
Mazamet :
'
Des ingénieurs de la Compagnie
des Chemins
de Fer du Midi, ayant un certain
nombre d'ou-
vriers sous leurs ordres, se sont
occupés pres-
que toute cette semaine
dans les environs de
de notre ville; ils complétaient, nous
assure-
t-ou, les études préparatoires
ds la ligne qui doit
prochainement desservir nos
contrées.
On lit dans le Mémorial, de
Gaillac :
Jeudi dernier, vers cinq heures dtt soir, un
accident a eu lieu au pont que la compagnie du
Chemin de fer fait construire à l'endroit ap-
pelé Petit-Paradis.
Un ouvrier, étranger à la localité, qui Ira
vaillait sur
mur qui longe la propriété
de M.
'
une quin-
Bermorâ est tombé, d'une hauteur d
zs;ne de mètres environ, dans le ravin
creusé
même temps (expliquez ceci !) m'attirant vers
cet homme, me rendait sa proposition accepta
hie et bien venue.
Ce jour-là même, il entra dans ses nouvelles
fonctions. Nos rapports, dès le début, furent
ceux de deux amis éprouvés. Mais pendant
tout le temps qu'il passa chez moi, jamais il
n'entra spontanément dans aucunes confiden-
ces au sujet de sa vie passée, et je n'abordai
jamais ce sujet réservé, sauf par quelques in-
sinuations qu'il se refusait résolùment à tonna
prendre.
Je m'étais dit, depuis longtemps, que mon
maladE des Peux Rouge-Gorges, pouvait bien
ire un enfant naturel de M. Holliday le père,
et en même temps le malheureux fiancé de la
jeune fille qu'Arthur avait épousée en derniep
ressort. Maintenant une autre idée me venait,
à' savoir, que « M. Lorn » était le seul. individu
vivant qui pût,
s'il le voulait, bclaircir pour
moi ce double sujet de doutes. i'dais il ne le vou-
lut jamais, et ces donte's restèrent ce
qu'ils
étaient. Il demeura p nôs de moi jusqu'à l'épo-
que où, pour la seconde fois,
j'allai, comme
'tnédecin, tenter fortune à Londres; et alors il
suivit son chemin comme moi le mien, sans
que jamais, depuis, nous ayons eu l'occasion de
nous revoir.
Je ne saurais que dire de plus. Peut-être
mon soupçon était-il fondé ,
peut-être non.
Ce qui est certain ,
c'est
que ,
dans ces
temps de médecine rurale, toutes les fois que,
rentrant un peu tard, j'avais à réveiller mon,
« assistant . endormi, je lui trouvais, au ma-,
ment où il revenait à lui, une ressemblance
merveilleuse avec l'inconnu de Doncaster, tel
que je le vis, au sortir de sa léthargie pro-
fonde, pendant cette nuit que je n'oublierai ja-
mais.
W. WILEIC COLLINS.
Traduit de l'anglais par E.-D. FORGUES.
7
t
PIN DE LA MAIN DU MO$T.
CES
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Page view 0
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Page 1 - 6.1 1AJDU IOIITS

MARDI ¶29 SEPTEMBRE 1S6.AJ2ONNEME.NTS :4n reçoit les abonnements etles annonces :TARIF DES ANNONAnnonces, laligne...efr. 30 centTOULOU

Page 2 - Mexique

Aroxy, rue du Pouy, vend à des prix inférieursà cotte taxe.Ageu, 28 septembre.La liberté du commerce de la boulangeriecommence à porter ses fruits dan

Page 3 - Variétés

,#. s,...: + ..mes périls, on est porté à user de toutes lesarmes et à appeler tous les secours, la Pologne,dis-je, a renié publiquement, par ses paro

Page 4 - Ecole Sahit-Raymond

Il parait que M. l'abbé de Saptepromit trop,ou du moins trop vite. Assurément il était très-glorieux pour l'Académie de Toulousedecompter au

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